Effacée. Discrète. Autant de mots et de cadres attribués. À tort ? À raison ?
Elle ne fait pas de bruit. À pas menus, elle est entrée.
Un masque de politesse et de convenance devant une envie de briller et de crier.
Un sourire attendu pour briser les ailes des rêves.
Qui pourrait deviner ce qui se cache derrière la belle enveloppe des apparences.
On ne voit que la coquille, celle dessinée par les envies et les attentes de chacun.
Solitude dans la foule agitée du bal masqué.
Attentive, elle se cache dans ce masque qu’on lui a posé.
Un pantin de la société ?
Ou bien une joueuse habile ?
Les pensées tournent et s’envolent. Elles écorchent les barreaux de la prison.
Le masque se fissure et la fausse douceur glisse. La bienséance d’apparat révèle bien plus que des idées frivoles.
Crédit photo : Priscilla Du Preez sur unsplash